La démarche des Zachéos
Etre un groupe à cheval entre le passé et futur demande une démarche innovatrice.
Pour que les artistes puissent redonner à travers la musique et la danse la dose d’émotion nécessaire à faire revivre une tradition, les chorégraphes et les musiciens ont développé une démarche bien précise : transposer à la scène le geste, la musique, la réponse corporelle vraie en puisant les références dans la vie de tous les jours.
Les artistes sont mis en situation historique à évoquer et réagissent avec les sentiments du moment. La chorégraphie ne vient que par la suite.
De l’artisanat à la scène ! Une démarche récente du Groupe Zachéos !
La danse
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Les pas
Basés sur une panoplie de pas, dits populaires, ils se divisent, par leur rythme, en quatre catégories :
- Les pas simples
- Les pas composés
- Les pas ternaires
- Les pas de farandoles
- Les sauts
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La création
Dans la danse de « la Matze », une scène de vie politique valaisanne, symbole de l’insurrection : des recherches sont faites à la bibliothèque cantonale pour trouver le maximum de renseignements à ce sujet; fort de ces précisions, le chorégraphe propose ce thème en répétition. L’émotion et les sentiments ressentis par les danseurs aiguillent le travail du chorégraphe qui va le transcrire avec des pas et des figures.
Les types de danse
Alors que communément on parle de danse folklorique, il est bon de se référer à la définition donnée par Maurice A.-L. Louis dans son livre « le folklore et la danse ». Ce livre à d’ailleurs servi de thèse à l’Ecole supérieure d’Etudes Chorégraphiques de Paris.
La musique
Le répertoire musical est composé de pièces écrites par Monsieur Jean Daetwyler. Elles sont tirées de thèmes folkloriques simples et jouées par les fifres et tambours d’Anniviers d’une part, et d’autre part, de pièces inspirées par le visage aussi caractéristique de ce pays qu’est le Valais. Avant de se consacrer à la musique pour grand orchestre, Maître Daetwyler a assuré la suite en prenant pour élève Renaud Albasini qui compose et arrange les musiques nécessaires aux spectacles mis en oeuvre.
Grâce à des rythmes asymétriques tels que 7/8, 11/8, les compositeurs ont su recréer l’ambiance de différentes scènes populaires, en particulier les traditions de masques, les scènes du pressoir et de la Matze.
Les masques
Dès le début de nos recherches nous nous sommes approchés de la famille Rieder de Wyler. Madame Rieder est venue à plusieurs reprises visionner notre spectacle afin de comprendre qu’elles étaient d’une part les nécessités matérielles de l’élaboration du masque employé et d’autre part l’émotion que le masque devait provoquer.
Une étroite collaboration s’est donc installée et pour une fois, la créatrice des masques voyait vivre ses personnages.
Ces figures mythiques venues du fond des âges ont donc pris vie grâce à la volonté de l’artisan et du chorégraphe. Ainsi deux mondes se réunissaient : celui de l’artisanat et celui de la scène.